- blackjack a écrit:
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bon... 1er boycotteur :
Bernard Faure, commentateur pour France Télévision, en 2005.
Le consultant athlétisme de France Télévision est la première personnalité qui refuse de se rendre à Pékin en soutien à la cause tibétaine.
Il l’explique ce vendredi dans L’Equipe: «Les Jeux sont censés symboliser la paix, l’amitié, le respect et la fraternité. Les donner aux Chinois, c’était donner un blanc-seing extraordinaire par rapport à toutes les exactions qu’ils ont commises […]. Massacre, torture, destruction d’une civilisation [les Tibétains]. Et ce, dans l’indifférence la plus totale.»
Un autre les suivra en prison :
Chine. Le pacifiste a été condamné à une peine de trois ans et demi pour subversion.
Sa notoriété internationale n’a pas protégé Hu Jia, le jeune militant pacifiste chinois. Pas plus que les appels à sa libération lancés par l’Union européenne et les Etats-Unis depuis son arrestation, le 27 décembre. Jugé en trois heures le 18 mars, il a été condamné hier à Pékin à trois ans et demi de prison, pour «tentative de subversion du pouvoir de l’Etat».
«Si vous venez à Pékin pour les Jeux olympiques, vous verrez des gratte-ciel, de larges avenues, des installations sportives modernes et des habitants enthousiastes. Ce sera la réalité, mais seulement une partie, comme lorsqu’on regarde un iceberg… Vous ne savez peut-être pas que cet enthousiasme, ces sourires, cette harmonie et cette prospérité sont basés sur l’injustice, les larmes, la torture, l’emprisonnement et le sang…»
Menaces :
Il y a dix jours, Yang Chunlin, ancien ouvrier de 52 ans, a été condamné à cinq ans de prison, lui aussi pour subversion. Il avait commis le crime, aux yeux de la loi chinoise, de publier sur Internet une lettre intitulée «Nous voulons des droits de l’homme, pas des JO.» 10 000 personnes avaient signé l’appel, pour la plupart des paysans expropriés illégalement dans le nord de la Chine. Yang Chunlin avait déjà été arrêté 4 fois en 2006 pour avoir aidé des paysans à réclamer des dédommagements. La Chine reste impassible. Elle sanctionne, continue de promettre l’impossible, et menace : «Quiconque a l’intention d’utiliser les JO pour mettre la pression sur la Chine se trompe», a récemment signalé une porte-parole du ministère des Affaires étrangères.